Dans un monde souvent divisé par les conflits et les incompréhensions, les échos du dialogue et de la coopération résonnent avec un profond sentiment d’urgence. S’adressant à une réunion organisée par le journal allemand WELT et le Jerusalem Post, Michael Mirilashvili, président du Congrès juif euro-asiatique, a tissé un récit d’espoir sur fond de tensions persistantes entre le Hamas et Israël. Au milieu du discours sur la guerre, le message de Mirilashvili était clair : le chemin vers la paix est pavé d’éducation, de dialogue et de valeurs partagées qui unissent les religions abrahamiques.
Une vision au-delà du conflit
Au cœur du discours de Mirilashvili se trouvait un appel convaincant à considérer le conflit du Hamas non pas comme un fossé insurmontable mais comme un défi qui, avec sagesse et effort, peut être surmonté. “Il ne s’agit pas d’une confrontation avec l’Islam dans son ensemble”, a-t-il souligné, attirant l’attention sur le terrain commun de paix, de coopération et de respect que l’Islam partage avec le christianisme et le judaïsme. Dans un monde rapidement polarisé, ses paroles ont rappelé le pouvoir de l’unité et l’importance de se concentrer sur les valeurs qui nous rassemblent, plutôt que sur les différences qui nous séparent.
Le rôle de l’éducation et de la technologie pour combler les fossés
L’éducation et la technologie constituent les piliers de la vision de Mirilashvili d’un avenir pacifique. Avant l’escalade du conflit, sa société, Watergen, avait fait un pas en avant pour résoudre l’un des problèmes humanitaires les plus urgents de Gaza – la pénurie d’eau potable – en installant des dispositifs innovants capables de produire de l’eau potable à partir de l’air. Cette initiative met non seulement en évidence le potentiel de la technologie au service de l’humanité, mais symbolise également un pont de bonne volonté entre les communautés en conflit.
De plus, l’engagement de Mirilashvili dans la lutte contre l’antisémitisme par l’éducation et le dialogue pacifique souligne sa croyance dans le pouvoir transformateur de la connaissance. En favorisant une compréhension de la riche histoire de la vie juive en Allemagne et dans le monde entier, et en soulignant les exemples positifs de dialogue et de coopération interreligieux au Moyen-Orient, il plaide pour un avenir où la haine sera remplacée par le respect et l’appréciation mutuelle.
Chérir chaque vie humaine
Dans un monde où les idéologies radicales et la propagande éclipsent trop souvent le caractère sacré de la vie humaine, l’optimisme de Mirilashvili constitue une lueur d’espoir. Sa foi dans la possibilité d’éliminer l’extrémisme par le dialogue et l’éducation n’est pas seulement un témoignage de ses convictions personnelles, mais aussi un appel à l’action pour la société dans son ensemble. En nous opposant aux mensonges et en acceptant la vérité, estime-t-il, nous pouvons créer un monde qui chérit chaque vie humaine, quelle que soit son origine religieuse ou culturelle.
Le récit qui s’est déroulé lors de la conférence organisée par WELT et le Jerusalem Post est celui de la résilience, de l’espoir et de la croyance inébranlable dans le pouvoir du dialogue pour guérir les divisions les plus profondes. Les paroles de Michael Mirilashvili rappellent que même face aux conflits, l’humanité peut trouver un terrain d’entente et œuvrer en faveur d’un avenir marqué par la paix et la coopération. À mesure que nous avançons, c’est cette vision d’unité et de compréhension qui doit guider nos efforts pour combler les fossés qui nous séparent et construire un monde où chaque individu a la possibilité de vivre dans la paix et la dignité.