Au cœur de Dar es Salaam, un rassemblement unique s’est déroulé lorsque le bureau du représentant de l’Université internationale Al-Mustafa, en collaboration avec le Centre culturel iranien de Tanzanie, a convoqué une conférence pour approfondir un sujet qui résonne au cœur de l’espoir humain : la croyance universelle en un sauveur. Cet événement, commémorant l’anniversaire de l’Imam Zaman, a rassemblé un large éventail de voix, allant du mufti adjoint de Tanzanie à l’ambassadeur d’Iran en Tanzanie, en passant par des chefs religieux de diverses confessions, pour explorer cette conviction commune qui transcende les frontières religieuses.
Une rencontre d’esprits et de croyances
La conférence, marquée par l’accent mis sur le dialogue interreligieux, a vu des personnalités notables telles que Hojat-ol-Islam Taqavi discuter du défi de l’athéisme à la croyance en un sauveur. Taqavi a souligné le rôle central des chefs religieux pour nourrir l’espoir parmi leurs fidèles grâce à cette croyance. La représentation de diverses traditions religieuses témoigne de l’engagement de l’événement à favoriser l’unité. Joseph Mohuza et Cheikh Hadi Musa ont offert respectivement un aperçu des perspectives chrétienne et musulmane sunnite sur le sauveur. Leurs discussions ont mis en évidence le caractère commun remarquable de cette croyance, suggérant un désir universel de salut qui transcende les différences doctrinales.
Récits visuels et pouvoir du cinéma
Au milieu des échanges intellectuels, la conférence comprenait également des projections de courts métrages axés sur le concept du sauveur dans l’islam, le christianisme et l’hindouisme. Ces récits visuels ont servi non seulement de support éducatif, mais également de catalyseur d’empathie, permettant aux participants d’avoir un aperçu des visions eschatologiques d’autres confessions. Les films ont souligné le thème de l’unité et l’espoir partagé d’un sauveur, renforçant le message selon lequel malgré nos chemins divers, l’essence de nos voyages spirituels converge vers un terrain d’entente.
Défis et opportunités pour l’harmonie interconfessionnelle
Si la conférence a mis en lumière la croyance commune en un sauveur, elle a également ouvert des discussions sur les défis et les opportunités de l’harmonie interconfessionnelle. La présence de l’athéisme en tant que défi important a été reconnue, suscitant une réflexion sur le rôle du discours religieux dans un monde qui se sécularise rapidement. Pourtant, l’événement lui-même constitue une lueur d’espoir pour surmonter ces défis, démontrant que le dialogue et la compréhension mutuelle peuvent ouvrir la voie à un monde plus uni et plus compatissant. La convergence de différentes religions, discutant d’une croyance fondamentale avec respect et ouverture, a mis en évidence le potentiel de tels rassemblements pour favoriser la paix et l’unité au milieu de la diversité.
Dans un monde souvent divisé par des différences religieuses, la conférence de Dar es Salaam offre un rappel poignant du pouvoir de se concentrer sur les croyances partagées plutôt que sur la discorde. En célébrant l’espoir universel d’un sauveur, ce rassemblement a non seulement honoré une occasion religieuse importante, mais a également créé un précédent pour les futurs dialogues interreligieux. Il témoigne de la possibilité d’unité dans la diversité et de la capacité humaine durable d’espoir et de foi face aux défis.