Au cœur de l’Asie centrale, une réunion cruciale a eu lieu, une réunion qui pourrait très bien façonner l’avenir du dialogue interreligieux et inter-civilisationnel mondial. Ce n’était pas n’importe quelle réunion ; c’est un rassemblement qui a vu le juge Mohamed Abdelsalam, secrétaire général de la Conseil musulman des anciens, et Maulen Asimbaev, président du Sénat kazakh, réunis à Astana, la capitale du Kazakhstan. L’agenda? Explorer et élargir les horizons de coopération qui pourraient favoriser un monde plus compréhensif et plus tolérant à l’égard de la diversité des religions qui l’ornent.
Une vision commune pour la paix et la tolérance
Les discussions entre le juge Mohamed Abdelsalam et Maulen Asimbaev n’étaient pas de simples formalités. Ils ont permis d’approfondir la manière dont les chefs et personnalités religieuses du monde entier pourraient coordonner leurs efforts pour relever certains des défis les plus urgents du monde. Les deux parties ont exprimé leur vif désir d’une plus grande collaboration entre le Conseil musulman des sages et le Congrès des dirigeants des religions mondiales et traditionnelles au Kazakhstan. L’objectif? Lancer plusieurs futurs projets communs qui apporteraient des changements significatifs et positifs dans le dialogue interreligieux mondial.
Le Secrétaire général a profité de l’occasion pour saluer le Congrès organisé par le Kazakhstan comme une plate-forme mondiale clé pour favoriser le dialogue et la compréhension entre les différents dirigeants et personnalités religieuses. Il a également souligné la création récente d’un bureau du Conseil musulman des anciens à Astana, visant à promouvoir la paix, le dialogue, la tolérance et la coexistence. Cette décision, selon Abdelsalam, marque une étape importante vers la réalisation de la mission d’unité et de tolérance religieuse du Conseil.
Renforcer les relations bilatérales et la paix régionale
Maulen Asimbaev, pour sa part, a reconnu le rôle déterminant du Conseil musulman des anciens a joué au cours de la dernière décennie dans la promotion de la paix et de l’unité. Il a félicité l’organisation pour son orchestration réussie du Sommet mondial des dirigeants religieux sur l’action climatique en collaboration avec la présidence de la COP28 et le Pavillon de la foi à la COP28, le qualifiant de moment historique dans les réunions de la COP. Asimbaev a exprimé sa gratitude envers les Émirats arabes unis pour leur soutien à la création du bureau du Conseil musulman des anciens à Astana. Il a souligné l’importance de ce geste pour la région de l’Asie centrale et a salué les solides relations bilatérales entre le Kazakhstan et les Émirats arabes unis.
Le président a affirmé que les principes du Congrès s’alignent sur la mission du Conseil musulman des anciens et espère une collaboration plus poussée. Le but? Développer diplomatie spirituelle comme moyen de trouver des solutions pacifiques aux défis mondiaux, favorisant ainsi un monde plus harmonieux.
Regarder vers l’avenir : la voie vers l’harmonie mondiale
À la fin de la réunion, l’air était rempli d’un sentiment d’optimisme et d’une vision commune d’un avenir où la foi sert de pont plutôt que de barrière. Les discussions à Astana, bien que axées sur le renforcement de la coopération entre deux organisations importantes, ont fait écho à un sentiment plus large répandu dans le monde entier : la nécessité d’un dialogue et d’une compréhension continus entre les différentes confessions.
Cette rencontre entre le Conseil des Anciens musulmans et le Sénat kazakh est plus qu’un geste diplomatique ; c’est une lueur d’espoir pour un monde aux prises avec la division et les conflits. Alors que les deux organisations se préparent à se lancer dans des projets communs, les yeux du monde seront rivés, pleins d’espoir sur les changements positifs que ces collaborations apporteront au dialogue interreligieux mondial et, à terme, à la paix et à la tolérance entre les civilisations.