Le pape François encourage la Commission pontificale pour la protection des mineurs à continuer d’aider l’Église à protéger les mineurs et les personnes vulnérables en assurant un climat d’écoute et de respect.
Par Devin Watkins
Alors que la Commission pontificale pour la protection des mineurs tient son assemblée plénière, le pape François a profité de l’occasion pour inviter ses membres à continuer de renforcer les efforts de l’Église pour prévenir les abus.
Le Pape a remercié les membres de la Commission pour leur témoignage personnel et collectif, et a reconnu que nombre d’entre eux ont consacré leur vie à soigner les victimes d’abus.
Il a qualifié leur travail de « vocation courageuse qui vient du cœur de l’Église et l’aide à se purifier et à grandir ».
La Commission pontificale, a-t-il ajouté, a accru ses efforts au cours des dix dernières années en réponse à son appel à « faire de l’Église un lieu de plus en plus sûr pour les mineurs et les adultes vulnérables ».
Tissu de guérison des vies
Le pape François a admis que ceux qui travaillent dans le domaine de la sauvegarde pourraient se décourager lorsqu’ils seront témoins du « scandale des abus et de la souffrance des victimes ».
Pourtant, a-t-il ajouté, « notre engagement ne doit pas faiblir » alors que l’Église cherche à restaurer le tissu des vies brisées et à guérir la douleur des victimes.
Leur travail, a-t-il dit, vise à faire de l’Église « toujours et partout un lieu où chacun peut se sentir chez lui et où chaque personne est traitée comme sacrée ».
Le Pape a exhorté les membres de la Commission de protection à s’inspirer de la compassion du Christ et de son exemple de contact avec les « blessures de l’humanité ».
«Nous aussi, nous en sommes conscients», a-t-il déclaré. « Nous ne pouvons pas aider les autres à porter leurs fardeaux si nous ne les assumons pas nous-mêmes, si nous ne faisons pas preuve d’une véritable proximité et d’une véritable compassion. »
Écouter les voix des victimes
Le Pape a ajouté que la proximité avec les victimes n’est pas un concept abstrait mais « une réalité très concrète, faite d’écoute, d’intervention, de prévention et d’assistance ».
Il a encouragé les membres de la Commission et toutes les autorités de l’Église à reconnaître les souffrances causées par les abus et à écouter directement la voix des victimes.
« Notre réponse à ceux qui ont été maltraités naît de ce regard aimant, de cette proximité sincère », a-t-il déclaré. « Nos frères et sœurs doivent être accueillis et écoutés, car négliger de le faire peut aggraver considérablement leurs souffrances. »
Créer un réseau de solidarité
Le pape François a invité la Commission à mener à bien son travail en faveur du respect des victimes, tout en rendant visible la proximité de l’Église à travers ses efforts pour mettre en œuvre les meilleures pratiques de protection des mineurs.
Il a exprimé son soutien à Souvenir initiative, qui vise à aider les Églises locales du monde entier à former et à renforcer les capacités de prévention et de protection des enfants et des adultes vulnérables.
Le Souvenir Cette initiative, a-t-il ajouté, « créera un réseau de solidarité avec les victimes et ceux qui défendent leurs droits, en particulier là où les ressources et l’expérience sont limitées ».
L’engagement de l’Église envers les soins empreints de compassion
En conclusion, le Pape a remercié la Commission pontificale pour la protection des mineurs pour son rapport annuel sur la sauvegarde, affirmant qu’il permet à l’Église d’avancer dans la bonne direction.
Le service de la Commission de protection, a-t-il conclu, aide l’Église « à continuer de s’engager pleinement dans la prévention des abus, sa condamnation ferme, la fourniture de soins compatissants aux victimes et son engagement continu à être un lieu accueillant et sûr ».