Imaginez-vous entrer sur un campus où l’air vibre non seulement de ferveur académique, mais aussi de l’intention palpable de comprendre et de combler les divisions culturelles et religieuses qui segmentent souvent silencieusement notre société. C’est la scène à l’École des médias et des affaires publiques, où un récent sommet sur la diversité, intitulé à juste titre « Définir le révolutionnaire : un appel à la justice, à la libération et à l’empathie », a occupé le devant de la scène dans la conversation autour des conflits religieux et politiques sur les campus universitaires. .
Voix d’expérience et d’espoir
Au cœur de ce sommet se trouvaient Jenan Mohajir et Rébecca Russo, défenseurs de la diversité religieuse d’Interfaith America, qui ont apporté à la table non seulement des stratégies, mais aussi des expériences vécues de navigation dans les eaux dangereuses des conflits religieux et politiques. Leur discussion a souligné le rôle crucial d’encourager les étudiants à explorer et à remettre en question leurs visions du monde, favorisant ainsi un environnement où l’établissement de relations au milieu de conflits devient possible. Mohajir, s’appuyant sur son parcours en tant que leader étudiante musulmane, a partagé ses idées sur la manière de travailler en faveur de l’inclusion et de la compréhension sur le campus, tandis que Russo a réfléchi sur son héritage juif et l’impact transformateur du travail interconfessionnel sur sa perspective des problèmes mondiaux.
Favoriser le dialogue dans des temps difficiles
Le thème du sommet résonnait profondément avec l’engagement de l’université, comme l’a souligné le vice-recteur associé de GW. Jordanie Ouest et prévôt Christophe Bracey, pour favoriser le dialogue et soutenir diverses perspectives en ces temps difficiles. Leurs discours ont non seulement donné le ton du sommet, mais ont également illustré l’engagement de l’institution à modeler un dialogue productif. Cet engagement en faveur du dialogue était particulièrement pertinent lorsqu’il s’agissait d’aborder des désaccords profonds sur des questions telles que le conflit israélo-palestinien, un sujet abordé par Mohajir, partageant des récits personnels soulignant la complexité du plaidoyer en faveur de la paix et de la compréhension.
Un modèle de dialogue productif
Le sommet visait à faire plus que simplement parler de respect et de compréhension ; il a cherché à le modéliser. L’accent était mis sur les relations avec les autres et la coopération vers des objectifs communs, malgré de profonds désaccords. Cette approche du dialogue, mettant l’accent sur le respect, les relations et la coopération, est non seulement essentielle pour gérer le conflit israélo-palestinien, mais aussi pour tout désaccord sociétal profondément enraciné. En partageant leurs expériences et leurs stratégies, Mohajir et Russo ont proposé un modèle sur la façon dont les campus peuvent devenir des arènes de dialogue productif, où les étudiants sont habilités à remettre en question leurs points de vue et à jeter des ponts au-delà des divisions.
L’importance de ce sommet transcende les frontières de l’École des médias et des affaires publiques, offrant un aperçu du potentiel des établissements d’enseignement supérieur à devenir des catalyseurs du changement sociétal. Grâce aux efforts concertés de défenseurs comme Mohajir et Russo et au soutien des dirigeants universitaires, les campus peuvent se transformer en espaces où les diverses perspectives sont non seulement tolérées mais adoptées, favorisant ainsi une culture de compréhension dont le monde d’aujourd’hui a désespérément besoin.