« Sans réforme liturgique, il n’y a pas de réforme de l’Église », a déclaré le pape.
« Une Église qui ne ressent pas la passion de la croissance spirituelle, qui n’essaie pas de parler de manière compréhensible aux hommes et aux femmes de son temps, qui ne ressent pas la douleur de la division entre les chrétiens, qui ne tremble pas d’anxiété. d’annoncer le Christ au peuple, c’est une Église malade, et ce sont là les symptômes », a souligné le Saint-Père dans son discours.
Le pape a nuancé ces propos en disant : « nous ne pouvons faire une telle affirmation qu’en comprenant ce qu’est la liturgie dans son sens théologique ».
S’exprimant spécifiquement sur le thème de la réunion de l’Assemblée de 2024, le pape a souligné que leur travail doit se concentrer sur la rendre plus accessible la formation afin qu’elle ne soit pas une “spécialisation pour quelques experts, mais une disposition intérieure de tout le peuple de Dieu”.
« Cela n’exclut naturellement pas qu’il y ait une priorité dans la formation de ceux qui, en vertu du sacrement de l’ordre, sont appelés à être mystagogues, c’est-à-dire à se prendre par la main et à accompagner les fidèles dans la connaissance de les saints mystères », a poursuivi François.
Le Saint-Père a également souligné que la formation liturgique se fonde sur l’amour du Christ, en soulignant la représentation théologique de l’Église comme épouse du Christ, en disant : « Tout cas de réforme de l’Église est toujours une question de fidélité conjugale ».