La gouverneure du Dakota du Sud, Kristi Noem, figure éminente du Parti républicain, est devenue un sujet d’intérêt non seulement pour ses positions politiques, mais aussi pour les facettes plus personnelles de sa vie, notamment ses convictions religieuses. Connue pour son soutien aux politiques conservatrices et son leadership pendant la pandémie, les convictions personnelles et l’éducation de Noem sont intrinsèques à sa compréhension en tant que politicienne.
Le gouverneur Noem est un fervent chrétien. Son éducation dans une église luthérienne et sa fréquentation d’une école chrétienne ont jeté les bases de sa foi, qu’elle considère comme la pierre angulaire de sa vie. Noem est connue pour intégrer sa discipline spirituelle dans sa routine quotidienne, avec des lectures et des prières régulières de la Bible, à la recherche de la sagesse et des conseils divins. Cet engagement spirituel s’étend dans sa gouvernance, où elle milite pour la liberté religieuse, reflétant sa conviction de l’importance de la foi dans la vie publique.
En 2019, elle a fait la une des journaux en exigeant l’affichage de la devise nationale « In God We Trust » dans les écoles publiques du Dakota du Sud, une décision qui a suscité le débat national et suscité les critiques des partisans de la séparation de l’Église et de l’État. Sa position sur la liberté religieuse a été encore soulignée en 2021 lorsqu’elle a signé un projet de loi autorisant les entreprises à refuser des services sur la base de croyances religieuses concernant l’orientation sexuelle ou l’identité de genre.
Noem a également été un partisan de la prière dans les écoles, approuvant un projet de loi autorisant les enseignants à diriger les prières, bien que cette proposition ait finalement été bloquée par ses collègues républicains de la Chambre préoccupés par les questions constitutionnelles et les éventuelles contestations juridiques.
L’exploration des antécédents familiaux de Noem révèle son lien profond avec le Dakota du Sud et son héritage scandinave. Né de Ron et Corinne Arnold à Watertown, dans le Dakota du Sud, la lignée norvégienne de Noem est un sujet de fierté personnelle. Son enfance dans un ranch et une ferme du comté de Hamlin lui a inculqué des valeurs qui ont grandement influencé son approche de la gouvernance : le travail acharné, la persévérance et la responsabilité personnelle.
Diplômée du Hamlin High School en 1990, où elle a également été honorée en tant que reine des neiges du Dakota du Sud, la jeunesse de Noem a été façonnée par la tradition locale et l’esprit communautaire. Elle s’est mariée avec Bryon Noem en 1992 et ensemble, ils ont élevé trois enfants : Kassidy, Kennedy et Booker. La famille Noem réside à Castlewood, dans le Dakota du Sud, où elle gère ses propres entreprises, notamment un pavillon de chasse et un restaurant.
La vie de Noem a pris un tournant important en 1994 suite au décès tragique de son père dans un accident agricole. L’événement a été déterminant, la propulsant dans la sphère politique avec le désir de défendre les familles en difficulté. Son parcours éducatif a abouti à un diplôme en sciences politiques de la South Dakota State University, obtenu en 2012 alors qu’elle représentait simultanément son État au Congrès.
La carrière politique de Noem est marquée par plusieurs étapes importantes : elle a siégé à la Chambre des représentants du Dakota du Sud de 2007 à 2011, a ensuite représenté le district général du Congrès du Dakota du Sud de 2011 à 2019 et a innové en tant que première femme gouverneur du Dakota du Sud. son élection en 2019. En vue de la scène nationale, Noem est fréquemment mentionnée comme une candidate potentielle à la présidentielle de 2024, signalant sa montée en puissance au sein du Parti républicain.