Un phare d’unité : l’amitié interconfessionnelle face à la montée des crimes haineux
Face à l’escalade des crimes de haine religieuse, l’amitié interconfessionnelle encourageante entre Jason Holtzman, directeur du Conseil des relations avec la communauté juive de Philadelphie, et Muhammed Said Selmanlar, directeur exécutif du Peace Islands Institute de Pennsylvanie, constitue un phare d’unité. Leur lien, forgé lors d’un iftar interconfessionnel à l’hôtel de ville de Philadelphie, s’est renforcé à mesure qu’ils affrontent les défis auxquels sont confrontées leurs communautés.
Les préoccupations partagées amplifient l’unité
La récente attaque terroriste du Hamas dans le sud d’Israël, le 7 octobre, a suscité l’inquiétude des deux dirigeants quant à l’éventuelle exacerbation de l’animosité communautaire. La recrudescence des incidents haineux, illustrée par les alertes à la bombe dirigées contre 13 sites juifs à Philadelphie fin décembre, accentue l’importance de ces relations interconfessionnelles.
Un symbole de solidarité
Les dirigeants communautaires de diverses confessions ont exprimé leur solidarité, soulignant la nécessité d’un soutien et d’une compréhension mutuels. Le Peace Islands Institute de Selmanlar en Pennsylvanie, inspiré par les enseignements de l’érudit islamique turc Fethullah Gülen, s’engage à nourrir ce dialogue et cette coopération interreligieux.
Échos mondiaux : La lutte du Canada contre les crimes haineux
Les parallèles de ces préoccupations se répercutent à l’échelle mondiale. Au Canada, la police a enregistré une augmentation significative des crimes haineux depuis octobre, affectant les communautés juives et musulmanes. Le chef néo-démocrate fédéral, Jagmeet Singh, qui porte lui-même un turban, a abordé ces questions, exprimant les inquiétudes des Canadiens juifs et musulmans quant à leur sécurité et leur peur d’afficher des symboles religieux. Singh souligne la nécessité pour les Canadiens de créer un environnement plus sûr et plus respectueux les uns envers les autres.